LE BREUIL, SITE ARCHEOLOGIQUE ?

Les origines du Breuil remontent à la nuit des temps.
Le Paléolithique moyen est représenté par quelques rares outils Moustériens. Ces éléments montrent que l’Homme de Néanderthal a foulé le sol de la future commune du Breuil, voici plus de 60.000 ans.
C’est au Néolithique que les premiers agriculteurs se manifestent. Plus de 300 silex, éclats ou outils correspondant à cette période ont été collectés à la Pointe des Bruyères. Cette petite industrie lithique exprime des affinités avec d’autres gisements régionaux du Néolithique final dont celui d’Ouroux-sur-Saône. La grande proportion des armatures de flèches tranchantes semble traduire la survivance d’une tradition héritée du Néolithique moyen et incite à dater ce gisement entre 2500 à 2800 ans avant notre ère.
Placé sur le parcours de la voie d’Autun à Tournus et Mâcon, Le Breuil ne pouvait pas être à l’écart du monde gallo-romain. En 1858, au Garnoy, une grande quantité de monnaies romaines a été découverte fortuitement [1]. Plus récemment, les vestiges gallo-romains trouvés non seulement à l’emplacement du bourg actuel, notamment à l’arrière du château, dans la proximité de l’église et de la nouvelle mairie, mais aussi près des Lavriots, des Buissons, du Paradis témoignent de l’existence de constructions gallo-romaines importantes.
[1] Abbé Lacreuze, Séance du 29 juillet 1880, Mémoires Société Eduenne, Tome X, 1881, page 493.